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Causes de la rectocolite hémorragique : quels sont les facteurs déclencheurs de la maladie ?

8 août 2022

Pathologies

Lorsqu’une personne reçoit un diagnostic de maladie chronique telle que la rectocolite hémorragique, elle se sent souvent vulnérable, perdue et inquiète. Ces émotions et ces inquiétudes ne concernent pas uniquement sa propre santé ni son propre avenir. Cette situation suscite souvent de sérieuses inquiétudes quant à l’impact potentiel de cette maladie sur ses enfants. C’est pourquoi, dans le processus d’apprentissage de la vie avec la maladie, les patients ont souvent besoin d’en connaître les causes.

Cependant, dans le cas de la rectocolite hémorragique, la science n’a pas encore de réponse claire à apporter. Les causes de la rectocolite hémorragique sont inconnues. Plus précisément, on ne connaît pas la cause exacte de la réponse inflammatoire inadaptée du système immunitaire dans la muqueuse intestinale. Cependant, les chercheurs sont bien décidés à apporter une réponse à cette question. Plusieurs études suggèrent que l’apparition de la rectocolite hémorragique pourrait découler d’une interaction complexe entre plusieurs facteurs génétiques et environnementaux.

Existe-t-il une prédisposition génétique ? Les causes de la rectocolite hémorragique mises en avant par la science

Dans des conditions normales, le système immunitaire intestinal est exposé à de nombreuses substances potentiellement dangereuses, ainsi qu’à des bactéries commensales qui font partie de notre flore intestinale. Le système immunitaire est chargé de maintenir un équilibre stable entre les réponses de tolérance intestinale aux bactéries commensales et les réponses inflammatoires aux agents pathogènes.

Cependant, parfois, on constate des défaillances dans ces réponses. Des réactions inadaptées et exagérées sont déclenchées face à des bactéries dont la présence devrait être tolérée. Cela marque le point de départ de la maladie. Par conséquent, la science considère que la rectocolite hémorragique pourrait découler d’une rupture de l’équilibre entre l’immunité de la muqueuse intestinale et la flore intestinale commensale.

L’origine de ces défaillances de la réponse du système immunitaire intestinal n’est pas entièrement connue, mais on pense qu’elle pourrait provenir d’altérations génétiques. Celles-ci pourraient être transmises aux descendants des patients souffrant de RCH. Cependant, la RCH n’est pas considérée comme une maladie héréditaire au sens strict. En effet, seuls 8 à 14 % des patients qui en sont atteints présentent des antécédents familiaux d’une maladie inflammatoire chronique de l’intestin. Ses manifestations sont donc également influencées par des facteurs externes. D’autres études se sont concentrées sur les facteurs environnementaux, comme le tabac.

Facteurs de risque favorisant l’apparition de la rectocolite hémorragique

Selon les dernières études, l’incidence de la rectocolite hémorragique se situe entre 7 et 10 cas pour 100 000 habitants2. Elle est plus élevée dans les pays développés au mode de vie industrialisé. De plus, une étude publié en 2019 dans l’American Journal of Gastroenterology3 montre que les personnes vivant en zone rurale, notamment les enfants, présentent un risque moins élevé de souffrir d’une MICI. D’autre part, l’âge est un facteur de risque qui influence l’apparition de cette maladie inflammatoire. Bien que la maladie puisse apparaître à tout âge, la prévalence de la rectocolite hémorragique est plus élevée chez les jeunes entre 15 et 30 ans. En outre, de plus en plus de cas sont diagnostiqués chez des enfants âgés de 7 à 12 ans. Pourquoi cela ? Ce phénomène est probablement dû à une plus faible exposition aux infections pendant l’enfance4, ce qui entraîne une maturation insuffisante du système immunitaire de la muqueuse intestinale.

L’origine ethnique est un autre facteur de risque étant donné que les personnes blanches, principalement celles ayant des ancêtres juifs européens, sont plus susceptibles d’être atteintes de rectocolite hémorragique : le risque est 5 fois plus élevé que pour n’importe quel autre groupe ethnique.

Alimentation, anti-inflammatoires non stéroïdiens et tabac : ont-ils une influence que l’apparition de la maladie ?

Il y a encore quelques années, on pensait que l’alimentation qu’un patient avait adoptée au cours de sa vie pouvait être à l’origine de l’apparition d’une maladie inflammatoire chronique de l’intestin. Cependant, aucune preuve scientifique n’a jamais été établie. En revanche, l’alimentation peut aider à atténuer les symptômes et leur intensité lorsque le patient a été diagnostiqué et qu’il fait une rechute.

L’utilisation de médicaments tels que les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) n’est pas associée à l’apparition de la rectocolite hémorragique ou aux rechutes, même si certains patients ont connu des poussées suite à leur utilisation. Par conséquent, il faut rester prudent lorsque l’on prend ces médicaments. Demandez toujours l’avis d’un professionnel de santé.

De son côté, le tabac est directement lié au développement des MICI. En effet, certaines études affirment que le tabac est un facteur de protection contre la rectocolite hémorragique5. À tel point que l’évolution de la maladie chez les fumeurs qui en sont atteints est plus progressive que chez les non-fumeurs. Il semblerait même que l’activité de la maladie augmente chez les patients qui cessent de fumer. Il ne faut pas oublier, cependant, que le tabac est responsable d’autres types de maladies et que sa consommation est donc tout à fait déconseillée.

  1. https://www.educainflamatoria.com/cual-es-la-causa-de-la-enfermedad
  2. https://www.mscbs.gob.es/biblioPublic/publicaciones/recursos_propios/resp/revista_cdrom/VOL93/ORIGINALES/RS93C_201903013.pdf
  3. https://journals.lww.com/ajg/Abstract/2017/09000/Rural_and_Urban_Residence_During_Early_Life_is.16.aspx
  4. https://www.educainflamatoria.com/que-factores-pueden-influir-en-el-curso-clinico-de-la-enfermedad
  5. https://www.siicsalud.com/dato/resiic.php/87568

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Éléments à prendre en compte pour voyager quand on souffre de rectocolite hémorragique

28 juillet 2022

Patient

Être atteint d’une maladie inflammatoire intestinale telle que la rectocolite hémorragique1 ne doit pas être un frein aux voyages. Certains patients pourraient penser que les déplacements sont plus risqués pour eux, mais en réalité, il n’en est rien. Il peuvent tout à fait voyager en toute sérénité s’ils préparent correctement leur séjour avec l’aide des professionnels de santé qui les suivent.

Les périodes de rémission constituent le moment idéal pour voyager, que ce soit pour les loisirs ou pour des raisons professionnelles. Il faut donc trouver un traitement qui permette d’éviter les rechutes le plus longtemps possible, sans qu’un traitement d’entretien contraignant ne soit systématiquement nécessaire. Depuis quelques années, des études2 menées sur l’aphérèse leucocytaire3 ont démontré l’efficacité de cette méthode et établi la durée moyenne de la rémission clinique à 10 mois environ (Ljung et al 2007)4.

Si l’on prend en compte ce paramètre, et même si les taux de rémission et la durée de celle-ci varient en fonction des profiles des patients, l’aphérèse sélective des granulocytes et des monocytes (GMA) s’est révélée être un outil efficace pour induire une rémission clinique chez les patients atteints de rectocolite hémorragique. Les professionnels de santé l’ont donc intégrée à leur arsenal thérapeutique afin d’améliorer la qualité de vie de ces patients.

Quels sont les éléments relatifs au traitement de la rectocolite hémorragique à prendre en compte en voyage ?

Bien que le traitement par aphérèse leucocytaire ait permis d’allonger la durée de la période de rémission, il arrive que le patient doive partir en déplacement en pleine poussée de la maladie, ou même que la récidive commence pendant le voyage.

Dans ces situations, les patients qui s’apprêtent à partir doivent prendre certaines précautions par rapport à leur traitement. Il est par exemple recommandé d’emporter plus de médicaments que nécessaire en cas d’imprévu, de les conserver dans leur emballage d’origine pour les reconnaître plus facilement et de garder dans son bagage cabine l’équivalent de 2 à 3 jours de traitement si l’on voyage en avion.

D’autre part, si le patient prend un traitement biologique, celui-ci doit être transporté dans une pochette isotherme avec de la glace pour ne pas rompre la chaîne du froid.

Il est également conseillé d’emporter des antidiarrhéiques, des antispasmodiques, du soluté de réhydratation orale (SRO), des antalgiques voire même des antibiotiques en cas de tourista ou de fièvre accompagnée de sang dans les selles. Si vous n’avez pas de SRO, vous pouvez en préparer vous-même en mélangeant 1 litre d’eau en bouteille, 6 cuillères à café de sucre et 1 cuillère à café de sel.

Documents liés à la maladie que le patient doit apporter avec lui

L’un des documents indispensables dont le patient doit se munir est un rapport médical à jour comprenant le nom générique de ses médicaments, surtout s’il s’agit d’immunosuppresseurs (corticoïdes, azathioprine, mercaptopurine, méthotrexate) ou de traitements biologiques. Ce document est obligatoire en cas de voyage en avion pour justifier la présence des médicaments que le patient transporte dans son bagage à main, afin qu’il puisse y accéder sans problème à tout moment. En cas de voyage à l’étranger, il est recommandé de rédiger ce rapport en anglais.

Il est également conseillé d’apporter les ordonnances des médicaments sur lesquelles figurent les nom et prénom du patient et sa date de naissance, la date d’émission de l’ordonnance, les données relatives au prescripteur (nom et prénom, coordonnées, numéro d’inscription à l’Ordre, spécialité, adresse et signature) et les données relatives au médicament prescrit (principe actif, quantité totale, dose quotidienne, posologie, forme galénique et nom commercial).

De plus, le patient peut demander à son médecin de concevoir un plan d’action d’urgence au cas où une poussée ou une dégradation de son état surviendrait pendant le voyage.

Le patient atteint de rectocolite hémorragique doit également toujours avoir sur lui le numéro de téléphone de son médecin traitant, sa carte vitale (française s’il ne quitte pas le territoire national, européenne en cas de voyage dans un pays de l’UE) et l’attestation de l’assurance voyage qu’il a contractée pour les voyages à l’étranger et qui couvre les soins médicaux dans le pays où il se rend. Il faut veiller à choisir une assurance qui prenne en charge d’éventuels problèmes liés aux Maladies Inflammatoires Chroniques de l’Intestin.

Autres éléments à prendre en compte pour voyager quand on souffre de rectocolite hémorragique

Les recommandations relatives à l’alimentation que le patient doit suivre lorsqu’il voyage sont principalement des mesures de précaution. Il est ainsi conseillé d’utiliser uniquement de l’eau en bouteille, bouillie ou traitée pour boire et se laver les dents, de ne pas prendre de glaçons dans les boissons, d’éviter les aliments crus (légumes, salades, etc.), de ne pas consommer de plats vendus dans la rue et de peler les fruits. L’objectif est d’éviter une poussée de rectocolite hémorragique ou une dégradation de l’état du patient.

De même, il ne faut pas hésiter à repérer les toilettes disponibles en dehors de l’hébergement. Cela permettra au patient d’être plus serein. À ce sujet, certains pays facilitent la localisation des toilettes publiques, comme la Grande-Bretagne qui a développé des applications telle que The Great British Public Toilet Map5, très utile pour les personnes souffrant de rectocolite hémorragique ou de la maladie de Crohn, mais aussi pour les voyageurs en général.

Ce pays a également lancé le site Internet IBD Passport6 (disponible en espagnol) sur lequel le voyageur souffrant d’une maladie inflammatoire chronique de l’intestin (MICI) peut trouver des conseils et informations supplémentaires sur la maladie.

De plus, si les patients atteints de rectocolite hémorragique ont besoin d’une assistance supplémentaire, ils peuvent contacter les associations de patients affiliées à l’EFCCA7 , la Fédération Européenne des Associations des Malades de la Rectocolite Hémorragique et de la Maladie de Crohn, qu’ils se trouvent en France ou à l’étranger8.

Enfin, il ne faut pas oublier de demander au médecin quels sont les vaccins recommandés9 en cas de départ pour l’Asie, l’Amérique du Sud ou l’Afrique. De plus, il est recommandé aux patients d’éviter tous les pays dans lesquels le risque de contracter la fièvre jaune est élevé10.

  1. What is ulcerative colitis? – Adacyte
  2. https://www.aegastro.es/publicaciones/publicaciones-aeg/protocolos-asistenciasles-prodiggest/uso-racional-de-la-granulocitomonoaferesis-en-la-enfermedad-inflamatoria-intestinal
  3. Traitement de la rectocolite hémorragique chez les patients corticodépendants et en échec des biologiques : Adacolumn – Adacyte
  4. https://www.aegastro.es/publicaciones/publicaciones-aeg/protocolos-asistenciasles-prodiggest/uso-racional-de-la-granulocitomonoaferesis-en-la-enfermedad-inflamatoria-intestinal
  5. https://www.toiletmap.org.uk/
  6. https://www.ibdpassport.com/
  7. https://www.efcca.org/
  8. http://www.efcca.org/en/members
  9. http://www.vivirconeii.es/viviendo-con-eii/el-estilo-de-vida-importa/viajes
  10. https://www.mscbs.gob.es/profesionales/saludPublica/sanidadExterior/salud/viajesInter/home.htm

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Que faire en cas de poussée de rectocolite hémorragique ?

12 juillet 2022

Pathologies

Outbreak of ulcerative colitis

Dans quelle mesure une poussée de rectocolite hémorragique peut-elle bouleverser mes plans d’avenir ? Ces poussées auront-elles des répercussions sur mes relations sociales et familiales ? Ou bien sur mes objectifs professionnels ? Que puis-je faire lorsqu’elles apparaissent ? Voici quelques-unes des questions qui préoccupent les personnes à qui l’on a diagnostiqué une rectocolite hémorragique. En effet, bien que certains de ces patients jouissent aujourd’hui d’une bonne qualité de vie, ils s’inquiètent inévitablement des moments où les symptômes de leur pathologie vont se manifester. Ils savent que cela va impacter leurs projets et leur qualité de vie.

Pour comprendre ce qu’est une poussée, il faut d’abord savoir que la rectocolite hémorragique est une maladie silencieuse la plupart du temps. Autrement dit, le patient va connaître des périodes de rémission1. Cependant, à d’autres moments, il va souffrir de douleurs abdominales, de diarrhée, de sang dans les selles et/ou d’impériosité à aller à la selle. Ces symptômes traduisent une possible poussée de rectocolite hémorragique. En fonction de l’intensité de celle-ci, d’autres symptômes systémiques, aussi appelés manifestations extra-intestinales (MEI), peuvent apparaître. Ils touchent d’autres organes et tissus dans tous l’organisme.

Il est très important de savoir comment agir en cas de poussée de rectocolite hémorragique pour pouvoir limiter l’intensité et la durée de la crise. La première étape consiste à suivre les recommandations de nos professionnels de santé en toutes circonstances. Ils vont s’assurer de traiter votre cas de manière efficace et personnalisée. De plus, nous allons vous donner des conseils adaptés à votre situation en termes d’hydratation, de nutrition, d’exercice physique, de gestion du stress et de prise de médicaments. Nous allons vous en présenter quelques-uns.

Hydratation en cas de poussée de rectocolite hémorragique

La diarrhée est un trouble intestinal qui peut provoquer au patient une possible déshydratation. Elle constitue un signe d’une éventuelle rechute chez celui-ci. Dans cette situation, il est essentiel de réagir calmement afin de ne pas accroître l’intensité de la poussée.

Voici quelques astuces pour traiter la diarrhée :

  • Augmenter la consommation d’eau, qu’il s’agisse d’eau en bouteille, bouillie ou traitée.
  • Si la diarrhée dure plus d’une journée, il est recommandé de prendre des solutés de réhydratation ou un substitut préparé avec 1 litre d’eau en bouteille, 6 cuillères à soupe de sucre et 1 cuillère à soupe de sel.
  • Si la diarrhée dure plus de trois jours et s’accompagne de fièvre, de vomissements et de sang dans les selles, le patient doit consulter un médecin ou se rendre aux urgences d’un hôpital (idéalement l’hôpital ou il est régulièrement suivi).
  • Il ne faut en aucun cas prendre de médicaments pour stopper la diarrhée sans avis médical.

L’influence du stress sur les poussées de rectocolite hémorragique

Le stress n’est pas considéré comme une cause de la rectocolite hémorragique, mais il peut être le déclencheur de troubles psychologiques plus graves comme la dépression et l’anxiété. En fait, il s’agit de deux des troubles psychologiques les plus répandus chez les patients atteints de Maladie inflammatoire chronique de l’intestin (MICI). Certaines études ont montré que les situations stressantes ou les évènements traumatisants peuvent aggraver une rectocolite hémorragique en rémission. En d’autres termes, le stress augmente les risques de poussée2.

En particulier, les patients sont préoccupés par l’incontinence fécale et l’impériosité des selles, la peur d’une nouvelle crise, l’anxiété anticipée de vivre un épisode en public ou de ne pas être performant au travail ou dans les études, entre autres.

L’inverse peut également arriver : une poussée de rectocolite hémorragique peut entraîner une dépression ou de l’anxiété. On estime notamment que ces problèmes peuvent toucher jusqu’à 80 % des patients dans les périodes actives (poussées) de la maladie3.

Dans ces situations, la prise en charge psychologique constitue l’un des piliers du traitement de la rectocolite hémorragique4. Elle apporte des outils pour aider le patient à s’adapter à la maladie et à sa nouvelle situation, ce qui permet d’améliorer l’observance des traitements et du suivi. Par conséquent, le soutien de professionnels a une influence positive sur la réduction du stress et l’amélioration de la qualité de vie des patients atteints de rectocolite hémorragique.

Activité physique et rectocolite hémorragique

Mener une vie saine aide à réduire le stress et l’anxiété générés par la maladie. C’est également important pour préserver le bon fonctionnement des intestins, ainsi que pour renforcer les os et les muscles. C’est pour cette raison qu’il est vivement conseillé de marcher, de nager, de faire du vélo, du Pilates ou du yoga, ou même de faire du sport chez soi, que ce soit dans les périodes de rémission ou de rechute.

Alimentation à adopter en cas de poussée

Pour les patients atteints de rectocolite hémorragique en rémission, l’alimentation doit être aussi variée et équilibrée que possible. Cependant, ceux qui sont en pleine poussée doivent modifier leur alimentation5 en réduisant la consommation de :

  • Fibres : céréales complètes, fruits et légumes frais. Il ne faut pas les éliminer complètement de l’alimentation. En revanche, il faut les consommer cuits, blanchis ou grillés. L’objectif est de limiter les risques de diarrhée et de crampes d’estomac.
  • Graisses saturées et sucres.
  • Aliments contenant du lactose, principalement le lait. Leur consommation peut aggraver les symptômes en période d’activité inflammatoire. Cependant, il est conseillé de continuer à consommer des produits laitiers tels que les yaourts, qui sont mieux tolérés car le lait a fermenté.

D’autre part, il est recommandé aux patients qui perdent du poids ou qui souffrent d’un retard de croissance ou de la puberté d’adopter un régime hypercalorique.

  1. Que signifie la rémission des patients atteints de maladies inflammatoires ? – Adacyte
  2. https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1873994608000044
  3. https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0716864019300781#bib0060
  4. https://educainflamatoria.com/bienestar-y-apoyo-emocional/como-afecta-la-enfermedad-inflamatoria-intestinal-a-mi-bienestar-emocional/
  5. Cinq clés pour suivre un régime approprié si j’ai une Rectocolite Hémorragique – Adacyte

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Réponses aux questions les plus fréquentes après un diagnostic de rectocolite hémorragique

24 mai 2022

Pathologies

Lorsqu’un patient reçoit le diagnostic de rectocolite hémorragique, de nombreuses interrogations émergent autour des Maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI). Les patients veulent principalement savoir si l’on peut guérir la rectocolite hémorragique. Mais ce n’est pas leur seule question. Ils s’inquiètent également beaucoup de savoir s’il vont pouvoir continuer à vivre comme avant. De plus, comme cette maladie apparaît en général chez des personnes en âge d’avoir des enfants, les patients s’interrogent sur d’éventuels problèmes de fertilité.

Enfin, la rectocolite hémorragique n’apparaît pas seule. Elle s’accompagne d’un ensemble d’autres manifestations tels que des symptômes cutanés liés à la maladie inflammatoire. Ces symptômes sont également source d’inquiétude. Tout comme la question de savoir où trouver des informations vérifiées et fiables sur la maladie. Dans la suite de cet article, nous allons répondre à ces interrogations qui préoccupent beaucoup les patients atteints de rectocolite hémorragique.

Existe-t-il un traitement définitif de la rectocolite hémorragique ?

La rectocolite hémorragique1 est une maladie chronique, ce qui signifie qu’on ne peut pas en guérir. Cependant, on peut la garder sous contrôle grâce aux traitements qui réduisent l’inflammation et réparent la muqueuse intestinale.  Lorsque les patients observent bien leur traitement, les périodes de rémission2 peuvent se prolonger pendant un long moment. Cela signifie que les symptômes de la rectocolite hémorragique disparaissent pendant de longues périodes.

Cependant, malgré un suivi adapté et le respect du traitement, les patients doivent savoir qu’en dehors des périodes asymptomatiques, ils connaîtront également des périodes de poussées plus ou moins intenses3. Selon certaines études, l’approche pluridisciplinaire de la maladie est incontournable pour éviter les rechutes et la traiter efficacement4. En d’autres termes, les patients seront pris en charge par des services de soins primaires, des gastro-entérologues, des infirmières en gastro-entérologie et des psychologues, entre autres professionnels de santé.

La maladie va-t-elle impacter ma qualité de vie ?

Une fois le diagnostic de rectocolite hémorragique confirmé, les patients et leurs familles veulent savoir dans quelle mesure la maladie va avoir des répercussions sur leur vie quotidienne. Lorsque les patients rechutent, leur qualité de vie est affectée d’un point de vue physique (douleurs abdominales, diarrhée, fatigue), social (annulation d’évènements sociaux, perte d’emploi) et psychologique (tristesse, anxiété, stress).

Cependant, la qualité de vie est un concept personnel et subjectif. Le degré d’adaptation à la maladie, son traitement et les effets secondaires seront déterminants dans la perception que chaque patient aura de sa qualité de vie.

Par exemple, un patient avec des symptômes, un degré d’activité de la maladie et un traitement adapté pourra avoir le sentiment que sa qualité de vie est plus élevée après le diagnostic de rectocolite hémorragique qu’un autre patient dans la même situation.

 Il est important que les professionnels de santé sachent comment chaque patient perçoit sa maladie. Dans ce contexte, un outil de mesure tel que le questionnaire Health-Related Quality of Life (HRQOL) peut être très utile. Grâce aux questionnaires portant sur la qualité de vie5 nous pouvons mesurer, évaluer et connaître l’impact de la maladie sur celui ou celle qui en souffre.  L’un des outils les plus utilisés en raison de sa simplicité est le questionnaire IBDQ-96 : il comporte 9 questions avec 7 réponses possibles.

Puis-je avoir des enfants si je souffre de rectocolite hémorragique ?

Le désir d’enfant est une autre question soulevée par les patients lors du diagnostic de rectocolite hémorragique. La réponse à cette interrogation est oui : un patient atteint de rectocolite hémorragique peut avoir des enfants. D’ailleurs, les hommes et les femmes chez qui la maladie est inactive ou en rémission sont tout aussi fertiles que la population générale. Ils doivent juste garder certains éléments en tête.

Dans le cas des femmes, il est recommandé de planifier la grossesse et de la faire coïncider avec une période de rémission pour éviter les complications telles que les fausse couches, les naissances prématurées ou un faible poids de naissance. Avec un suivi et un traitement adapté, le déroulement de la grossesse et de l’accouchement peuvent être complètement normaux. Et le nouveau-né peut être en parfaite santé.

Manifestement, chez les patients en pleine poussée ou avec une MICI active, la fertilité est réduite. Cela découle entre autres d’une baisse du désir sexuel ou d’une gêne liée aux symptômes de la poussée. La formation d’adhérences et d’anomalies anatomiques due à la chirurgie intestinale ainsi qu’à l’ablation du côlon, peuvent également affecter la fertilité7 des femmes.

Quels sont les symptômes cutanés liés à cette maladie ?

Un tiers des manifestations extra-intestinales liées aux MICI touchent les muqueuses et la peau. Les plus courantes chez les patients atteints de rectocolite hémorragique sont le pyoderma gangrenosum, l’érythème noueux et les ulcères buccaux (aphtes)8.

Le pyoderma gangrenosum est une ulcération non-infectieuse qui apparaît en général sous la forme d’une pustule ou d’un nodule douloureux qui s’ulcère ensuite. Il est principalement situé sur les membres inférieurs, bien qu’il puisse être localisé sur l’ensemble du corps. Cette lésion cutanée est traitée localement avec des corticostéroïdes, bien qu’elle régresse également avec le traitement de la rectocolite hémorragique elle-même. Enfin, il faut savoir qu’elle peut apparaître avant, pendant ou après une poussée.

De son côté, l’érythème noueux apparaît lui aussi principalement sur les membres inférieurs. Il s’agit d’une lésion caractérisée par des nodules sous-cutanés douloureux, chauds et d’une couleur rouge-violet. Son apparition est associée à une poussée de rectocolite hémorragique. Le traitement de la rechute est également efficace pour traiter l’érythème noueux. De plus, pour réduire la lésion cutanée, il est recommandé de se reposer les jambes surélevées et parfois d’utiliser des pansements compressifs.

Enfin les aphtes récurrents constituent une manifestation orale qui peut survenir avant une poussée de rectocolite hémorragique. Ils se caractérisent par l’apparition de petits ulcères ouverts sur la muqueuse buccale, de forme ronde et de couleur blanchâtre avec une bordure rouge due à l’inflammation. Dans ce cas, le traitement pour la MICI permet aussi de les faire disparaître. Les pommades ou les bains de bouche contenant des produits anesthésiants ou des corticostéroïdes sont utilisés en traitement local.

Où trouver des informations fiables sur la rectocolite hémorragique

De nombreuses informations circulent sur Internet sur la rectocolite hémorragique, mais elles ne sont pas toutes vérifiées par des scientifiques et des médecins. En d’autres termes, elles ne sont pas toutes fiables ni exactes. Par conséquent, en cas de diagnostic de rectocolite hémorragique, et en plus de prendre en compte certaines recommandations pour trouver des espaces d’échange fiables9, e patient peut consulter certains sites fiables pour s’informer sur la rectocolite hémorragique.

Le premier est G-Educainflamatoria10. l s’agit d’un espace créé par le Groupe Espagnol de Travail sur la Maladie de Crohn et la Rectocolite Hémorragique (GETECCU), une association fondée pour étudier et faire des recherches cliniques sur les MICI ainsi que pour aider les patients à améliorer leur qualité de vie. C’est précisément dans ce but qu’a été créé G-Educainflamatoria, un espace conçu pour les patients qui propose des informations précieuses sur la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique.

De son côté, le Groupe de Travail sur les Maladies Inflammatoires de l’Intestin de l’Hôpital Polytechnique et Universitaire La Fe de Valence, un groupe pluridisciplinaire de professionnels de santé spécialisé dans la prise en charge de patients souffrant de MICI, a créé l’espace EII La Fe11. Le but de cette initiative est de servir de référence pour les patients souffrant de MICI et de proposer un espace dans lequel ils peuvent trouver des réponses à leurs questions sur ces maladies chroniques de l’intestin.

Enfin, la Fondation Espagnole dédiée au Système Digestif (FEAD)12 est une institution créée par la Société Espagnole des Pathologies Digestives (SEPD) et soutenue par plus de 2 500 spécialistes du système digestif. Sur leurs sites, les patients peuvent trouver des informations scientifiques sérieuses et fiables qui les aideront à améliorer leur bien-être et leur santé digestive.

  1. Maladie de Crohn (MC) et Rectocolite Hémorragique (RCH) : similitudes et différences – Adacyte
  2. Que signifie la rémission des patients atteints de maladies inflammatoires ? – Adacyte
  3. Maladie de Crohn (MC) et Rectocolite Hémorragique (RCH) : similitudes et différences – Adacyte
  4. https://www.elsevier.es/es-revista-enfermedad-inflamatoria-intestinal-al-dia-220-articulo-colitis-ulcerosa-remision-mejora-adhesion-S1696780116300288
  5. https://telecumple.educainflamatoria.com/calidad
  6. https://telecumple.educainflamatoria.com/q2
  7. http://scielo.isciii.es/scielo.php?script=sci_arttext&pid=S1130-01082007001100011
  8. https://www.elsevier.es/es-revista-piel-formacion-continuada-dermatologia-21-articulo-manifestaciones-cutaneas-enfermedad-inflamatoria-del-13090362?code=yiS3gXmZwDP2McQq14JkhHOKes7oW9&newsletter=true
  9. Forum sur la Recolite Hémorragique (RCH): 6 clés pour savoir si c’est un forum fiable – Adacyte
  10. https://www.educainflamatoria.com/
  11.  https://eiilafe.com/
  12. https://www.saludigestivo.es/

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Que signifie d’avoir un dosage de calprotectine positif?

1 octobre 2021

Non classifié(e)

La calprotectine fécale (FC) est une protéine présente dans les leucocytes, et elle apparaît dans la muqueuse intestinale en cas d’inflammation. Elle est détectée dans les selles. Si les résultats des tests d’un patient montrent une calprotectine positive, cela signifie qu’il y a une activité inflammatoire intestinale. Ce biomarqueur permet d’évaluer cette activité de manière simple, rapide et non invasive.

Les dosages de calprotectine fécale varient dans l’organisme en fonction de l’âge. Les nouveau-nés ont des taux élevés, mais ils diminuent des la première semaine de vie à l’âge de 5 ans, pour devenir égaux à ceux d’un adulte.

Ce dosage de calprotectine fécale est très utile pour diagnostiquer une maladie inflammatoire chronique de l’intestin (MICI), pour évaluer la réponse au traitement et pour surveiller l’évolution de la Rectocolite Hémorragique ou de la Maladie de Crohn. Comme un dosage de calprotectine positif signifie qu’il y a une activité inflammatoire, la diminution de celui-ci signifie que le traitement fonctionne bien.

Afin de détecter la calprotectine fécale, il suffit de prélever un échantillon de selles et de le mettre dans un pot dédié à cet effet. C’est un prélèvement normal qui ne nécessite aucun soin particulier. C’est le même processus que pour un test d’urine de routine ; il est conseillé de prélever l’échantillon sur les premières selles de la journée. Il peut être conservé trois jours maximums avant de le confier au laboratoire pour qu’il soit analysé.

Il n’est pas recommandé d’administrer de traitements tels que des suppositoires ou des lavements dans les 24 heures précédant le prélèvement de l’échantillon. Il n’est pas non plus recommandé de prendre des anti-inflammatoires dans les jours précédents. Et enfin : s’il y a une coloscopie programmée, le prélèvement ne peut se faire que trois jours après le test.

L’augmentation de la calprotectine survient trois mois avant les premiers symptômes d’une rechute après un traitement efficace. Elle peut servir à prévoir le risque de rechute de la maladie, bien qu’il arrive dans certains cas que cette augmentation implique simplement une activité de la maladie sans symptômes.

Calprotectine positive : diagnostiquer une MICI

Il n’est pas totalement objectif d’utiliser les symptômes digestifs comme seul signe pour l’indication d’une coloscopie. Ceux-ci sont assez fréquents et peu spécifiques, car ceux ne sont pas des signes exclusifs d’une maladie inflammatoire chronique de l’intestin.

La calprotectine positive peut être un premier test pour identifier une maladie intestinale organique avant de pratiquer une coloscopie ou une étude radiologique. Cette notion est très importante chez les enfants, car il est préférable d’éviter un examen invasif comme la coloscopie chez ces patients. Dans le cas de patients jeunes souffrant de douleurs abdominales persistantes et de changements brusques dans leur mode d’évacuation habituel, il est presque certain que la calprotectine positive implique la présence d’une MICI. L’utilisation de ce biomarqueur dans le diagnostic initial des enfants pourrait conduire à une amélioration de la prise en charge et de l’indication des endoscopies, l’orientation vers les unités endoscopiques.

Il est courant que les médecins aient du mal à faire la différence entre un syndrome du côlon irritable (SCI) et une maladie inflammatoire chronique de l’intestin (MICI). Les symptômes sont pratiquement identiques (diarrhées et douleurs abdominales) pour le SCI et pour les MICI. La calprotectine fécale entre en jeu ici, car son taux est plus élevé chez les patients atteints de MICI que chez ceux souffrant du SCI.

Calprotectine positive, validée pour prédire la rechute

Une rechute signifie une reprise de la maladie peu de temps après la fin de la remission de cette même maladie. Les MICI sont caractérisées par des périodes de rémission d’activité et de rechute lorsque l’inflammation intestinale augmente à nouveau. Cette situation est difficile à prédire.

Une surveillance régulière du patient et de ses symptômes ne permet pas toujours de voir la rechute c’est-à-dire l’apparition d’une activité inflammatoire de la muqueuse intestinale.

La calprotectine fécale serait plus sensible à détecter ce risque de rechute.

Actualités

Cinq clés pour suivre un régime approprié si j’ai une Rectocolite Hémorragique

31 août 2021

Pathologies

La rectocolite hémorragique est une maladie chronique incurable. Un régime alimentaire 1 approprié est indispensable pour améliorer la qualité de vie du patient. Les dommages causés à l’intestin par l’inflammation et les ulcères liés à la pathologie peuvent affecter les niveaux de passage de certains minéraux. Cela implique un risque beaucoup plus élevé de souffrir d’anémie, d’ostéoporose, de défenses immunitaires faibles, de vieillissement prématuré, de nervosité ou de fatigue. Cette situation, conjuguée à une éventuelle carence en vitamines, oblige le patient à prendre en compte ce qu’il peut et doit manger avec une rectocolite hémorragique. Il n’y a aucune preuve que l’alimentation provoque, prolonge ou aggrave une poussée. L’objectif 2 principal d’un régime alimentaire approprié est d’éviter la malnutrition du patient. Les causes de cette malnutrition potentielle peuvent être très diverses : un besoin accru d’énergie dû à l’activité inflammatoire, à la fièvre ou aux corticoïdes. La perte de protéines et d’autres composants digestifs sont également des facteurs qui arrivent à cause des diarrhées et les saignements caractéristiques de la maladie.

Le patient atteint de rectocolite hémorragique (RCH) perd généralement du poids en raison de la diminution de son appétit et de la dégénérescence des tissus pendant les poussées d’activité. L’apport de protéines et de calories à l’organisme doit être assuré. Surtout chez les enfants et les adolescents afin d’éviter les retards de développement et de croissance. Par ailleurs, il est important que les allergies et les intolérances présentes chez certains patients de RCH soient prises en compte. Ces items doivent être pris en compte pour aider à la rémission de la poussée de RCH et améliorer la tolérance de l’intestin. À la fin de la manifestation de l’activité inflammatoire, une intolérance ponctuelle au lactose ou aux graisses peut subsister dans l’organisme.

Il est très important de suivre un régime immunostimulant qui apporte les micronutriments qui voient leur absorption réduite par l’activité inflammatoire intestinale ; tels que le zinc, le sélénium et les vitamines A, C et E. Il faut aussi surveiller le transit intestinal pour équilibrer les épisodes de diarrhées et de constipation.

Que peut-on manger avec une rectocolite hémorragique ?

Le plus important est de garder à l’esprit qu’il n’existe pas de régime alimentaire particulier qui fonctionne pour tous les patients atteints de rectocolite hémorragique. Selon chaque situation personnelle, un type d’aliment ou un autre est conseillé, mais il existe quand même des recommandations générales. Il existe deux phases différentes de la maladie. D’une part, il y a la phase de poussée, où le régime alimentaire doit est différent de celui suggéré au moment de la rémission de l’activité de la maladie. Dans ce dernier cas, les recommandations sont les mêmes pour tous.  Il s’agit de suivre une alimentation équilibrée, sachant que certains aliments peuvent vous rendre malade Cela dépend de chaque patient individuellement et doit être vérifié en introduisant de nouveaux aliments petit a petit pour savoir s’ils sont tolérables. Il est conseillé d’introduire une substance pendant deux ou trois jours et si elle ne provoque aucun changement dans notre corps, cela signifie que nous pouvons l’incorporer dans notre alimentation. Néanmoins, si cet aliment entraîne des diarrhées ou des douleurs abdominales, un deuxième test doit être effectué au bout de deux semaines. Ce deuxième test permet de certifier que cet aliment est bien l’aliment qui nous cause de l’inconfort ou des dommages dans l’organisme.

Voici les cinq clés qui vont vous aider à savoir ce que votre patient peut manger en poussée de sa rectocolite hémorragique.

  • Tout d’abord, il est très important que le patient connaisse les repas et les boissons qui ne lui conviennent pas 3 ors d’une poussée. Certains aliments augmentent les symptômes comme la diarrhée, les douleurs abdominales ou la constipation. Pour cela, il peut être utile pour le patient de tenir un registre écrit des substances qu’il digère bien et de celles qui ne lui conviennent pas.
  • La deuxième clé est de manger en fractionné (plusieurs fois par jour) et de le faire de manière détendue. Toujours en petites quantités, en mâchant bien et en respirant correctement. Il est essentiel de ne pas éprouver de stress lors de l’ingestion de nourriture et de pouvoir le faire sans hâte. L’idéal est de manger cinq ou six petites rations par jour. Il est également conseillé de rester assis une demi-heure après chaque repas principal (surtout, déjeuner et dîner).
  • Le troisième conseil est de boire beaucoup. Comme les aliments, les liquides doivent être pris en petites quantités. Il faut éviter la caféine, la théine, l’alcool et les boissons gazeuses. Ingérer de l’eau ou des boissons hydratantes achetées en pharmacie. Enfin, il faut équilibrer les liquides pris à la quantité des liquides perdus chaque fois que l’on va à la selle.
  • Quatrièmement, il faut éviter de prendre des aliments gras, frits ou panés. Les viennoiseries, les fruits secs et les ragoûts doivent également être retirés du régime. Il est recommandé de prendre des céréales qui facilitent la digestion et limiter l’ingestion de fibres. Il faut donner à l’organisme les protéines et les calories nécessaires, mais sans les dépasser.
  • Enfin, les repas doivent être cuits à la vapeur, bouillis, grillés ou dans leur jus. Cela permet de mieux maintenir les nutriments et les vitamines présents dans les substances. Les assiettes doivent être assaisonnées avec du sel, sauf contre-indication médicale. La nourriture doit être prise à une température moyenne, ni très froide ni très chaude. Les fruits, les légumes, le lait avec ses dérivés et les légumes doivent être introduits peu à peu. Si ceux-ci sont mal digérés, il faut les retirer de l’alimentation et les réintroduire petit à petit dans le régime après un certain temps.
  1. https://www.dietacoherente.com/consejos-alimentacion-en-la-colitis-ulcerosa/
  2. https://www.accuesp.com/que-dieta-seguir-con-eii
  3. https://www.saludigestivo.es/enfermedades-digestivas-y-sintomas/colitis-ulcerosa/#recomendaciones-nutricionales

Actualités

Que signifie la rémission des patients atteints de maladies inflammatoires ?

26 août 2021

Pathologies

La sclérose en plaques, la polyarthrite rhumatoïde ou les maladies inflammatoires chroniques intestinales (MICI) sont des pathologies qui ont des caractéristiques communes. L’une d’elles est que nous parlons de maladies incurables alternant des périodes de poussée et de rémission. Autrement dit, l’une de ses principales caractéristiques est que le patient traversera des périodes de rechute où la maladie sera active et d’autres où les signes ou symptômes de la maladie s’améliorent ou diminuent significativement. Ainsi, la rémission dans des maladies inflammatoires, comme la MICI, signifie que la pathologie existe, mais il n’y a pas de symptômes.

Plus précisément, la maladie inflammatoire intestinale se manifeste par l’apparition de symptômes intestinaux tels que diarrhée, selles sanglantes et douleurs abdominales. Ils peuvent également présenter des symptômes extra-intestinaux tels que fatigue, perte de poids et douleurs articulaires. Ce tableau apparaîtra pendant la période de “poussée”. Celui-ci, également appelé “crise” ou « récidive », est défini comme l’ensemble des symptômes rapportés par le patient ou des signes objectivés par le médecin d’un événement inflammatoire. Une poussée doit durer au moins 24 heures et se produire en l’absence de fièvre ou d’infection. L’intervalle entre deux poussées différentes ne peut être inférieur à un mois. Une aggravation brusque d’un déficit antérieur est également considérée comme une poussée.

Rémission des maladies inflammatoires : Quand pouvons-nous dire qu’un patient est en rémission.

La rémission dans les maladies inflammatoires est un état dans lequel les symptômes de la maladie sont sous contrôle. Cela permet au patient de maintenir une bonne qualité de vie, et que rien n’interfère négativement dans sa vie. En d’autres mots, que des problèmes comme la nécessité d’aller souvent aux toilettes disparaissent temporairement, un problème auquel sont confrontés les patients atteints de la maladie de Crohn et de rectocolite hémorragique et qui les limite et les affecte dans l’accomplissement de leurs activités quotidiennes de travail, loisir, famille et relations sociales.

Parler de rémission est possible grâce à l’apparition des thérapies pharmacologiques. Ces médicaments ont été conçus pour atteindre et pour maintenir la rémission de la maladie. En même temps, ils préviennent l’apparition de complications et normalisent la qualité de vie des patients. Toutefois, les patients ont une grande responsabilité en ce qui concerne l’adhérence à leur traitement. Il a été démontré que le manque d’adhérence au traitement est un facteur important et prédictif de rechute. Ainsi, chez les patients en rémission atteints de Maladie Inflammatoire Chronique de l’Intestin qui ne suivent pas leur traitement, la probabilité d’une récidive augmente de cinq fois plus par rapport à ceux qui le suivent.

Les traitements pour améliorer la rémission des maladies inflammatoires

Il existe deux types de traitements pour la MICI : le traitement pour contrôler les symptômes pendant les poussées et le traitement de maintenance en périodes de rémission pour prolonger l’inactivité de la maladie inflammatoire. Prendre les médicaments et suivre les recommandations sanitaires aident à améliorer les symptômes jusqu’à leur disparition quasi totale.

Toutefois, on estime que seulement la moitié des malades sont totalement adhérant à leur traitement. Cela provient surement du fait que l’absence de symptômes permet au patient d’oublier sa maladie et de se détendre. En réalité, l’un des dilemmes les plus fréquents auxquels est confronté le médecin est de savoir s’il faut arrêter ou réduire les doses du traitement une fois que l’on a réussi à atteindre la rémission de la maladie. La non-adhérence au traitement est le principal facteur de récidive. Améliorer cette adhérence est donc devenu un défi majeur pour traiter efficacement la MICI.

La décision d’arrêter un des traitements doit toujours être prise individuellement pour chaque patient et selon un consensus médecin / patient, sur la base des préférences du patient, des marqueurs de la maladie et en tenant compte d’une éventuelle rechute.

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Forum sur la Recolite Hémorragique (RCH): 6 clés pour savoir si c’est un forum fiable

23 août 2021

Patient

Quand nous parlons d’Internet, pensons-nous à une source précieuse d’informations médicales permettant d’accéder à une éducation sanitaire efficace ? Pensons-nous à un endroit où les professionnels et les chercheurs peuvent promouvoir l’échange d’informations scientifiques ? Ou considérons-nous plutôt l’Internet comme un média rempli de fausses informations ou forums contenant des informations dangereusement inexactes sur la santé ? Il existe, sans aucun doute, sur Internet un grand nombre d’informations sanitaires rigoureuses et validées par des professionnels de la santé.

Comment faire pour distinguer les vraies informations des fausses ?

De fausses informations, des informations biaisées et des mensonges circulent sur le réseau à une telle vitesse qu’en quelques minutes, ils « ont contaminé » des millions de personnes. Ceci est particulièrement vrai dans les forums. Nous parlons d’espaces ouverts pour débattre de thèmes spécifiques créés pour permettre à des groupes d’intérêts communs d’interagir en échangeant des idées, des théories et des opinions. Dans les forums, tout le monde a son mot à dire, sans filtre.

Dans ce post, nous allons vous donner quelques conseils pour accéder à un forum sur la Rectocolite Hémorragique (RCH) contenant des informations rigoureuses. C’est le cas de l’Observatoire nationale des MICI. Dans ce forum, ce sont les professionnels de la santé spécialisés dans les Maladies Inflammatoires Intestinales (MICI) qui répondent aux doutes existants.

Internet, patients et professionnels de la santé

L’Internet est aujourd’hui la source d’information la plus importante, la plus instantanée et la plus économique qui existe. Les possibilités offertes à ses utilisateurs en termes de gamme de services sont illimitées. Le domaine de la santé n’est pas différent. L’Internet est devenu un outil de travail indispensable pour les professionnels de la santé. Il leur permet de communiquer entre eux, de s’entraîner et de se mettre à jour.

En ce qui concerne les patients, Internet leur a permis d’être mieux informés sur leur maladie et de pouvoir contacter des personnes qui traversent le même cursus qu’eux. Ceci, selon diverses études, conduit à une amélioration des résultats des traitements, à une meilleure utilisation des ressources des services de santé et à une relation médecin-patient plus forte. Toutefois, l’information disponible sur Internet peut être trompeuse ou mal interprétée. Une enquête de l’ONG spécialisée dans le militantisme en ligne Avaaz, que France Inter a pu consulter sur cinq pays : les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Allemagne, l’Italie et la France souligne le poids écrasant des fausses informations sur Facebook, poids bien plus important que celui des autorités sanitaires de premier plan comme l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Encore plus préoccupant : ces vecteurs de fausses informations écrasent les sources fiables. Les professionnels de la santé sont occupés de patients préoccupés par des fausses informations liées à leur santé1.

6 Clés pour savoir si le forum sur la Rectocolite Hémorragique est fiable

Lorsque nous effectuons une recherche sur Internet, en plus d’avoir une idée de comment les moteurs de recherche fonctionnent pour trouver le meilleur résultat et le plus fiable, nous devons reconnaître quand une information est vraie et fiable.

Les forums et les sites web traitant des questions de la santé doivent satisfaire à certaines conditions pour être considérés comme fiables. Nous avons compilé 6 clés qui éclaircissent les ombres qui circulent sur le net :

  • Anonymat : Le forum ne doit pas être anonyme. Autrement dit, l’identité de l’auteur ou des responsables du forum sur la Rectocolite Hémorragique doit toujours être visible : nom, spécialité médicale, lieu de travail, etc…
  • Professionnalisme des auteurs : ceux qui signent ou avalisent les réponses aux questions, commentaires ou doutes doivent être des professionnels de la santé et faciliter la vérification qu’ils le sont réellement.
  • Mise à jour régulière du contenu : Dans le secteur de la santé, les progrès sont constants. Si le forum n’a pas été mis à jour depuis des mois, les dernières actualisations et les progrès réalisés en matière de traitement de la Rectocolite Hémorragique ou de protocoles médicaux ne seront peut-être pas pris en compte.
  • Promesses : Si le forum sur la Rectocolite Hémorragique propose des remèdes non reconnus scientifiquement pour guérir la maladie, s’annonce comme alternative à la consultation médicale, recommande des traitements sans consulter un médecin ou promet des résultats impossibles n’est pas un lieu de confiance.
  • Image : Même si le forum est bien rédigé ou a une bonne image ou un bon design, cela ne veut pas dire que c’est un espace avec des informations véridiques et fiables.
  • Mentions légales : Cela est un élément indispensable pour savoir comment les responsables du forum traiteront les données et les informations fournies par les utilisateurs.

À ne pas oublier : même si tous les points susmentionnés sont respectés, l’information que vous trouvez dans un forum sur la Rectocolite Hémorragique ne peut JAMAIS remplacer l’opinion de votre professionnel de la santé. Lui seul connaît votre cas personnel. C’est pour cela qu’il est celui qui peut le mieux vous aider et résoudre vos doutes.

Actualités

Traitement de la rectocolite hémorragique chez les patients corticodépendants et en échec des biologiques : Adacolumn

20 août 2021

Adacolumn

Les patients souffrants de Rectocolite Hémorragique active, répondant aux critères de cortico-dépendances et ne répondant pas ou étant intolérants aux traitements par biologiques ont des options de traitement très limitées (https://www.afa.asso.fr/).
Pour cette raison, l’apparition de thérapies alternatives sûres et efficaces pour le traitement de ces rectocolites hémorragiques est une nécessité urgente.

Traitement de la rectocolite hémorragique : corticoïdes et thérapie biologique

La Rectocolite Hémorragique (Qu’est-ce que la rectocolite hémorragique (RCH)?) touche entre 2,5 et 3 millions de personnes en Europe, et principalement, des jeunes. La moitié1 de ces patients à la nécessité d’être traité par corticoïdes pour contrôler les poussées graves ou modérées. Et parmi eux, jusqu’à 40% rechutent en réduisant leur dose ou peu après la fin du traitement. C’est la définition de patients atteints de Rectocolite hémorragique dépendants aux corticoïdes.

Ce traitement par corticothérapie est très efficace pour couper les symptômes des poussées de la maladie inflammatoire chronique de l’intestin. Il présente des avantages très importants tels que sa puissance (plus de 80% des patients répondent aux corticoïdes). En outre, ils sont peu coûteux, peuvent être pris par voie orale dans la plupart des cas, et peuvent être utilisés comme traitement initial en attendant la prise de décision du traitement que l’on va instaurer.

Cependant, le traitement par corticoïdes présente d’importants inconvénients. Premièrement, ils ne sont pas efficaces s’ils sont utilisés comme traitement de maintenance. Mais ils ont aussi des effets secondaires assez fréquents (un patient sur trois) et parfois graves. Par ailleurs, à long terme, les corticoïdes (Corticoïdes : CORTANCYL®, SOLUPRED®, SOLUMEDROL®, CELESTENE®, BETNESOL®, COLOFOAM® – GETAID ) ne modifient pas le cours de la maladie. Ces médicaments augmentent également le risque d’infections.

Ces inconvénients obligent les professionnels à rechercher des alternatives au traitement de la Rectocolite hémorragique jusqu’à obtenir sa rémission. Les anti-TNF représentent une avancée cruciale. Ils sont indiqués chez les patients diagnostiqués avec la maladie de Crohn ou la rectocolite hémorragique lors d’une poussée modérée à sévère qui ne répondent pas favorablement aux traitements conventionnels ou qui ont présenté une intolérance et/ou une contre-indication à la thérapie par corticoïdes ou immunosuppresseurs. Mais, ils ne sont non plus exempts de risques. De plus, plus de 40% des patients*2 n’obtiennent pas la rémission complète.

Traitements alternatifs : aphérèse leucocytaire

L’aphérèse leucocytaire est un traitement non pharmacologique basé sur une technique qui sépare les composants du sang, éliminant ainsi les leucocytes actifs qui interviennent dans le processus inflammatoire. Le schéma de traitement dans le cas de la rectocolite hémorragique est généralement de 5 à 10 séances hebdomadaires d’une heure.

Dans cette technique, il existe deux systèmes de procédés différents :

  • Centrifugation. Une fraction riche en lymphocytes est éliminée après centrifugation d’un volume important de plasma du patient
  • Adsorption. Le sang passe à travers une colonne qui est composée d’un filtre où plusieurs sous-populations de leucocytes sont adsorbées. Dans ce cas, le dispositif le plus utilisé dans le traitement de la Rectocolite Hémorragique est le système d’Aphérèse Leucocytaire (GMA) avec Adacolumn, dont l’utilisation est approuvée dans l’Union européenne depuis 2001.

Fonctionnement d’Adacolumn

Le dispositif médical Adacolumn est une colonne remplie de billes d’acétate de cellulose baignées dans du sérum physiologique où les granulocytes (65%), les monocytes (55%) et les lymphocytes (2%) sont adsorbées sélectivement. Lorsque le sang passe à travers ce filtre, les granulocytes, les monocytes/macrophages et les leucocytes qui favorisent les Maladies Inflammatoire Chronique de l’intestin (MICI) adhèrent aux billes d’acétate de cellulose par l’activation de la cascade du complément et sont éliminés de la circulation sanguine.

En réduisant la quantité de leucocytes dans le système circulatoire, de jeunes leucocytes non activés, incapables de migrer vers le foyer inflammatoire se mobilisent de la moelle osseuse. De plus, il se produit un phénomène d’immunomodulation et, en second lieu, une diminution de l’infiltration inflammatoire et des lésions tissulaires*3.

Traitement sûr et efficace de la Rectocolite Hémorragique

Adacolumn

Le traitement de la Rectocolite Hémorragique chez les patients corticodépendants par la technique d’Aphérèse Leucocytaire (GMA) présente plusieurs avantages :

  • Une économie de corticoïdes : la combinaison de corticoïdes et d’aphérèses favorise la rémission de la maladie en utilisant les corticoïdes à moindre dose et limitant ainsi ses effets nocifs. C’est donc le meilleur scénario pour utiliser cette technique.
  • Il a un excellent profil de sécurité et d’efficacité.

Et précisément sur ce dernier point, plusieurs études ont été menées afin de vérifier si ces conditions sont remplies. En fait, à partir de 2016, on commence déjà à parler d’Adacolumn qui se révèle être un traitement non pharmacologique efficace pour les patients atteints de rectocolite hémorragique

(https://www.afa.asso.fr/maladie-inflammatoire-chronique-de-linstestin/se-soigner/traitements-non-medicamenteux-mici/apherese-leucocytaire/) Certaines études soulignent qu’il s’est avéré extrêmement sûr dans la pratique clinique.

Et certaines études soulignent qu’il s’est avéré extrêmement sûr dans les dossiers de pratique clinique.

Études sur Adacolumn dans le traitement de la Rectocolite Hémorragique

L’une de ces analyses*4, publiée en 2016, met en évidence le bénéfice clinique significatif de cette technique, avec une rémission clinique chez 30% des patients en échec de traitement immunosuppresseur et de biologique antérieure. On a également constaté que la rémission et la réponse clinique sans corticoïdes a été obtenue chez 22,6% et 35,7% de ces patients, respectivement. De plus, près de 40% d’entre eux ont parvenu à atteindre la rémission au cours de la 12ème semaine et plus de la moitié d’entre eux ont obtenu une réponse. Par ailleurs, la Rectocolite Hémorragique a régressé dans 23% des cas et 36% ont répondu, dans les deux cas, sans utiliser de corticoïdes.

Traitement avec prednisone et Aphérèse Leucocytaire (GMA)

Une autre étude, l’étude ATICCA*1, avait pour but d’évaluer l’efficacité et la sécurité de l’ajout d’un traitement par Aphérèse Leucocytaire (GMA) à un traitement de la rectocolite hémorragique conventionnel de corticothérapie orale chez les patients remplissant l’une des conditions suivantes : être corticodépendants.

Concrètement, le but de l’étude était de montrer une différence entre un traitement par prednisone oral conventionnel (traitement conventionnel) seul et un traitement conventionnel plus l’ajout de sept séances d’Aphérèses leucocytaires, en réduisant progressivement la prise de corticoïdes sur une période de 9 semaines. La principale conclusion de cette étude est que le traitement combiné a retardé la rechute clinique et a été associé à un taux de rémission plus élevé chez les patients qui n’avaient pas été traités par thiopurines.

Traitement par Anti TNF et Aphérèse Leucocytaire (GMA)

Comme l’étude précédente, une autre étude a été réalisée*5. Cette nouvelle étude avait pour objectif de vérifier l’efficacité et la sécurité de l’association d’aphérèses leucocytaires (GMA) à des anti-TNF. Les résultats montrent qu’il s’agit d’un traitement sûr et efficace après la perte de réponse des patients aux agents biologiques avec une réduction significative de l’activité clinique de la maladie et des biomarqueurs.

En conclusion, ces données montrent que la qualité de vie des patients atteints de rectocolite hémorragique corticodépendante et avec échec antérieur aux biologiques s’est améliorée de manière significative et que l’intensité de la plupart des événements indésirables d’intensité légère ou modérée a diminué avec Adacolumn.

BIBLIOGRAPHIE

*1 Addition of Granulocyte/Monocyte Apheresis to Oral Prednisone for Steroid-dependent Ulcerative Colitis: A Randomized Multicentre Clinical Trial. February 27, 2018. Journal of Crohn’s and Colitis, 2018, 687–694. https://academic.oup.com/ecco-jcc/article/12/6/687/4911562

*2 Rutgeerts P, Sandborn W, Feagan B, Reinisch W, Olson A, Johanns J, et al. Infliximab for induction and maintenance therapy for ulcerative colitis. N Engl J Med. 2005;353:2462-2476. https://www.gastrojournal.org/article/S0016-5085(06)02207-4/pdf

*3 (https://www.afa.asso.fr/maladie-inflammatoire-chronique-de-linstestin/se-soigner/traitements-non-medicamenteux-mici/apherese-leucocytaire/)

*4 Safety and Efficacy of Granulocyte/Monocyte Apheresis in Steroid-Dependent Active Ulcerative Colitis with Insufficient Response or Intolerance to Immunosuppressants and/ or Biologics [the ART Trial]: 12-week Interim Results. Journal of Crohn’s and Colitis, 2016, 1–9. https://academic.oup.com/ecco-jcc/article/10/7/812/2392090

*5 Granulocyte–monocyte apheresis: an alternative combination therapy after loss of response to anti-TNF agents in ulcerative colitis. Scandinavian Journal Of Gastroenterology. Volume 54, issue 4, april 2019. https://www.tandfonline.com/doi/abs/10.1080/00365521.2019.1600715?journalCode=igas20

Actualités

GEDII 2020

16 août 2021

Événements

GEDII 2020 : Adacyte Therapeutics ses expériences en Rectolite Hémorragique

Cascais a été pendant quelques jours la capitale portugaise de la Maladie Inflammatoire chronique de l’Intestin. La ville a accueilli la dernière Réunion Annuelle du Groupe Portugais d’Étude sur les Maladies Inflammatoires Intestinales (GEDII 2020). Du 22 au 24 janvier, des professionnels de différents pays qui se consacrent à l’étude de ces maladies se sont réunis ici pour partager leurs expériences, échanger leurs connaissances et connaître les nouveautés de l’approche de la rectocolite hémorragique et de la maladie de Crohn. Dans le cadre de notre engagement à aider les professionnels de la santé à traiter l’inflammation chronique de ses patients atteints de Rectocolite Hémorragique, Adacyte Therapeutics n’a pas manqué le rendez-vous. Durant deux journées intensives, des efforts ont été déployés pour faire connaître le bénéfice clinique et le profil de sécurité d’Adacolumn. Ce traitement non pharmacologique a prouvé qu’il réduisait l’inflammation en éliminant les leucocytes de la circulation sanguine. Ce traitement permet de réduire la charge inflammatoire sans risque d’effets secondaires. Notre équipe s’est principalement occupée de jeunes et moins jeunes médecins gastro-entérologues, de pédiatres, de chirurgiens et d’infirmières.

Contenus Réunion GEDII 2020

De nombreux autres profils de professionnels, nationaux et internationaux, ont participé à cette réunion interdisciplinaire. Le premier jour de GEDII 2020 a eu lieu la deuxième édition des cours intensifs organisés par le groupe de jeunes médecins du GEDII. L’objet de ce cours était cette année consacré à la maladie de Crohn périanale. À cette occasion, l’accent a été mis sur l’approche multidisciplinaire qu’exige le sujet. Comme lors des précédentes éditions les infirmières ont également tenu une place importante. La réunion des Infirmières a été consacrée au rôle central de l’Hôpital de Jour de Gastro-entérologie lors de la découverte chez un patient d’une MICI.

Puis, à partir de la deuxième journée, s’est déroulé le congrès principal. Lors de cette réunion, les spécificités de la pathologie pédiatrique, le problème des comorbidités et les évolutions dans le domaine des MICI des nouveaux médicaments et, surtout, les nouvelles stratégies thérapeutiques ont été abordées. Le microbiome, expression d’un avenir prometteur pour nos patients, a pris une place d’honneur.

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